Créé à l’initiative d’un groupe de passionnés, Le Théâtre Bleu (dit aussi Le T.B.) s’est attaché à développer un travail artistique de qualité et de proximité sous la conduite de Pascal Guin (directeur artistique).
Les actions développées se traduisent sous des formes diverses mettant en avant l’originalité créatrice : interventions ponctuelles, stages, lectures publiques, ateliers de recherche et de création, direction d’acteurs pour des courts métrages, interprétations, mises en scène, créations de spectacles vivants, tournées, happenings, réalisation d’échanges culturels internationaux (Point Park College 1998-2002, puis Duquesne University 2007-2008 – Pittsburgh-Pennsylvanie U.S.A. / Projet européen Grundtvig « Jouer les langues » avec des partenaires français, britanniques, italiens et espagnols 2011-2013).
Les registres abordés dans les créations de la compagnie peuvent aussi bien aller du burlesque au poétique que du poétique au dramatique, et croisent de plus en plus des formes artistiques variées.
Ainsi de Lever de Rideau (farce clownesque d’après Une demande en mariage de Tchekhov), à la musique du monde de Novecento : Pianiste, un récit jazz, en passant par les Résonances des nouvelles sensibles de Laurent Gaudé, la magie prémonitoire de J’ai tant aimé ce monde ou la transe finale du Colonel Barbaque, la compagnie cherche à atteindre les êtres dans leurs émotions, leur sensiblité et leur intelligence par la parole, la musique, l’image et le mouvement.
Très jeune, Pascal Guin a ressenti le besoin du théâtre et n’a dès lors jamais cessé d’aprendre et de jouer. De 1981 à 1986 il a suivi à Paris le cours d’art dramatique de Colette Haumont, comédienne et chargée de cours en université.
Titulaire d’une maîtrise et d’un capes de lettres classiques Pascal Guin enseigne pendant 10 ans puis décide de revenir à sa passion qui ne l’a jamais quitté et embrasse définitivement le métier de comédien.
Parallèlement il obtient le diplôme d’enseignement du théâtre.
Ce choix lui a permis de jouer sous la conduite de nombreux metteurs en scène , tels L. Le lez, J. Quiclet, J. Le Scouarnec, A. Kowalczyk, E. Kruger, E. Monfort, J-L. Henriot…. Du seul en scène (Maupassant, Yack Rivais) au clown, de la commedia dell’arte (Gozzi), aux drames et comédies du répertoire (Shakespeare, Molière, Claudel, Marlowe), de la comédie contemporaine (G. Costaz, Tardieu, Koltez), aux drames (C. Demarigny, Anouilh, Camus…).
En tant que metteur en scène, il a abordé des genres différents : le jeune public, l’opéra pour enfant, des créations contemporaines dans le cadre d’échanges universitaires internationaux franco-américains. Il a participé à un projet européen, « Jouer les langues ».
Ses recherches s’orientent de plus en plus vers un dialogue entre des formes artistiques croisées, comme par exemple entre musique et texte dans le récit-jazz Novecento : pianiste d’A. Baricco ou les récits-concerts sur les nouvelles de Laurent Gaudé, entre théâtre, musique et arts numériques dans J’ai tant aimé ce monde de Ramuz, ou enfin entre théâtre, musique et danse dans Le Colonel Barbaque ou Le chant des 7 tours de Laurent Gaudé.